Top 10 spécialités culinaires du sud du Vietnam à découvrir absolument!

Plongez dans un voyage culinaire à travers le sud du Vietnam, une région où chaque bouchée raconte une histoire de traditions, d’influences culturelles et d’innovations gastronomiques. Des marchés animés de Saigon aux paisibles villages du delta du Mékong, découvrez 10 spécialités qui capturent l’essence même de cette cuisine riche et diversifiée, alliant saveurs, textures et arômes dans une symphonie gustative inoubliable.

1. Lâu : La fondue vietnamienne, un festin de fruits de mer

Le lâu, véritable institution culinaire du sud du Vietnam, incarne l’esprit convivial et festif de la région. Cette fondue vietnamienne, particulièrement appréciée sur l’île de Phu Quoc, offre une expérience gastronomique unique où la fraîcheur des produits de la mer est à l’honneur.

Au cœur de la table trône un réchaud sur lequel mijote un bouillon parfumé. Les convives y plongent une variété de fruits de mer fraîchement pêchés : lanières de poisson blanc, seiches tendres, crevettes juteuses et morceaux de crabe savoureux. L’assortiment est complété par une sélection de légumes crus : laitues moutardes croquantes, feuilles aromatiques parfumées, caramboles acidulées, oignons doux et germes de soja croquants.

Au fil du repas, le bouillon s’enrichit des saveurs marines et végétales, créant une symphonie gustative unique. Pour clôturer ce festin, des nouilles sont ajoutées, absorbant tous les arômes développés pendant la cuisson. Le lâu n’est pas qu’un simple repas, c’est une célébration de la richesse des mers du Vietnam, une invitation au partage et à la convivialité.

2. Com tam : Le riz brisé, emblème de la street food saïgonnaise

Le com tam, littéralement “riz brisé”, est bien plus qu’un simple plat de rue à Saigon; c’est une institution culinaire qui reflète l’ingéniosité et la créativité de la cuisine vietnamienne. Né de la volonté de ne rien gaspiller, ce plat utilise les grains de riz brisés lors du processus de battage, autrefois considérés comme un sous-produit de moindre qualité.

La magie du com tam réside dans son assemblage harmonieux de saveurs et de textures. Le riz brisé, à la texture légèrement plus tendre que le riz entier, sert de toile de fond à une palette de garnitures savoureuses :

• Des lamelles de rôti et de couenne de porc, parfumées à la poudre de riz grillé, apportant une note fumée et croquante.
• De l’échine ou des travers de porc grillés, offrant une touche caramélisée et juteuse.
• Une omelette à la vapeur ou un œuf au plat, source de protéines onctueuses.
• Des légumes aigres-doux et des tranches de concombre frais, pour une note de fraîcheur et d’acidité.

L’ensemble est généreusement arrosé d’huile de ciboulette parfumée et d’une sauce nuoc mam aigre-douce, créant un équilibre parfait entre les saveurs sucrées, salées, acides et umami.

Le com tam incarne l’essence même de la street food vietnamienne : un plat complet, savoureux et réconfortant, né de l’optimisation des ressources locales et perfectionné au fil des générations pour devenir un véritable emblème culinaire du sud du Vietnam.

3. Chao ca loc : Le réconfort du petit-déjeuner vietnamien

Le chao ca loc, une soupe de riz au poisson à tête de serpent, est bien plus qu’un simple petit-déjeuner; c’est une véritable institution culinaire au Vietnam, particulièrement appréciée dans le sud du pays. Ce plat réconfortant incarne la philosophie vietnamienne d’un petit-déjeuner nourrissant et équilibré, idéal pour bien démarrer la journée.

La base du chao ca loc est un porridge de riz onctueux, longuement mijoté jusqu’à obtenir une consistance crémeuse. Ce qui distingue ce plat, c’est l’ajout du poisson à tête de serpent, une espèce locale réputée pour sa chair tendre et savoureuse. Le poisson est soigneusement désossé et ajouté au porridge, apportant une richesse protéique et une saveur délicate.

Pour enrichir cette base, on y incorpore une variété d’ingrédients qui apportent chacun leur touche unique :

• Des champignons, pour une note terreuse et une texture moelleuse.
• Des légumes amers, offrant un contraste gustatif intéressant et des bienfaits pour la santé.
• Des germes de soja croquants, pour une touche de fraîcheur.
• Des oignons et échalotes finement ciselés, ajoutant une profondeur aromatique.
• Dans certaines variantes, des crevettes sont ajoutées pour une touche marine supplémentaire.

Le chao ca loc est souvent garni d’herbes fraîches, de poivre noir fraîchement moulu et parfois d’une pointe d’huile de sésame, rehaussant ainsi ses saveurs complexes.

Ce plat témoigne de l’art des chefs vietnamiens à transformer des ingrédients simples en un mets réconfortant et nutritif. Sa présence sur les buffets du petit-déjeuner de certains hôtels haut de gamme témoigne de son statut de spécialité locale incontournable, offrant aux visiteurs une immersion authentique dans la culture culinaire du sud du Vietnam dès le réveil.

4. Banh xeo : La crêpe dorée du sud

Le banh xeo, littéralement “gâteau qui grésille” en référence au son produit lors de sa cuisson, est une spécialité emblématique du sud du Vietnam qui séduit autant par son esthétique que par ses saveurs. Cette crêpe dorée et croustillante est un véritable festival de textures et de goûts, reflétant la richesse de la cuisine vietnamienne.

La particularité du banh xeo du sud réside dans sa pâte, préparée à partir de :

• Farine de riz, pour une texture légère et croustillante
• Curcuma, qui lui confère sa couleur dorée caractéristique
• Lait de coco, une touche unique du sud qui apporte douceur et onctuosité

Cette pâte est versée dans une poêle bien chaude, créant instantanément une fine couche croustillante. Elle est ensuite garnie généreusement de :

• Viande de porc finement tranchée ou hachée, apportant une saveur riche
• Crevettes juteuses, pour une touche marine
• Germes de soja croquants, ajoutant fraîcheur et texture

Une fois les ingrédients disposés, la crêpe est repliée en demi-lune, emprisonnant tous ces trésors gustatifs.

Le banh xeo est bien plus qu’un simple plat, c’est une expérience culinaire interactive. Il se déguste traditionnellement enveloppé dans des feuilles de laitue ou de moutarde, accompagné d’une variété d’herbes aromatiques comme la menthe, la coriandre ou le basilic thaï. Cette enveloppe végétale apporte fraîcheur et croquant, contrastant délicieusement avec la texture croustillante de la crêpe.

L’élément final, mais non des moindres, est la sauce d’accompagnement. Une sauce nuoc mam aigre-douce, savamment équilibrée entre salé, sucré et acidité, vient sublimer l’ensemble des saveurs. Chaque bouchée devient ainsi un voyage gustatif, mêlant le croustillant de la crêpe, la richesse des garnitures, la fraîcheur des herbes et l’umami de la sauce.

Le banh xeo incarne parfaitement l’art culinaire vietnamien : un équilibre subtil entre textures et saveurs, une utilisation ingénieuse des produits locaux, et une expérience de dégustation conviviale et interactive.

5. Hu tieu : La soupe signature de Saigon

Le hu tieu est à Saigon ce que le pho est à Hanoi : une soupe emblématique qui capture l’essence même de la cuisine locale. Originaire de My Tho dans le delta du Mékong, ce plat reflète la riche histoire culturelle et culinaire du sud du Vietnam, mêlant influences chinoises, cambodgiennes et vietnamiennes.

Au cœur du hu tieu se trouve un bouillon clair, préparé avec soin à partir d’os de porc longuement mijotés. Ce processus confère au bouillon une profondeur de saveur remarquable, à la fois légère et complexe. La base du plat est constituée de nouilles de riz, dont la texture délicate contraste agréablement avec les autres éléments du plat.

Les garnitures du hu tieu sont aussi variées que savoureuses :

• Viande de porc tendre, apportant une richesse protéique
• Crevettes juteuses, rappelant la proximité de la mer
• Œufs de caille, offrant une touche de délicatesse
• Légumes variés, pour la fraîcheur et les vitamines

Ce qui rend le hu tieu unique, c’est sa versatilité. Il peut être servi de différentes manières :

• Hu tieu nuoc : version classique avec le bouillon
• Hu tieu kho : version “sèche” où le bouillon est servi à part
• Hu tieu xaoxao : version sautée où les nouilles sont frites

Cette adaptabilité en fait un plat apprécié à toute heure de la journée, du petit-déjeuner énergisant au dîner léger et réconfortant. Le hu tieu incarne l’art de l’équilibre dans la cuisine vietnamienne : entre le chaud et le froid, le croquant et le tendre, le salé et le frais.

Chaque bol de hu tieu raconte l’histoire du sud du Vietnam, de ses influences multiculturelles et de sa riche tradition culinaire. C’est un plat qui invite à la découverte, offrant une expérience gustative unique à chaque bouchée.

6. Goi cuon : La fraîcheur des rouleaux de printemps

Les goi cuon, ou rouleaux de printemps frais, sont l’incarnation même de la légèreté et de la fraîcheur caractéristiques de la cuisine du sud du Vietnam. Ces délicats rouleaux translucides ont conquis les palais du monde entier, devenant l’un des ambassadeurs les plus appréciés de la gastronomie vietnamienne.

L’art du goi cuon réside dans l’équilibre parfait entre ses ingrédients, chacun apportant sa texture et sa saveur unique :

• Vermicelles de riz : base subtilement élastique
• Tranches fines de poitrine de porc : apport protéique et savoureux
• Crevettes : touche iodée et texture ferme
• Germes de soja : croquant rafraîchissant
• Menthe et autres herbes aromatiques : explosion de fraîcheur
• Tige de ciboulette aillée : note aromatique distinctive

Le tout est délicatement enveloppé dans une fine galette de riz, dont la transparence laisse entrevoir la beauté des ingrédients, telle une œuvre d’art culinaire.

La dégustation des goi cuon est une expérience en soi. Traditionnellement, ils sont accompagnés de deux sauces aux profils gustatifs contrastés :

• Une sauce nuoc mam légère et acidulée, rehaussant la fraîcheur des ingrédients
• Une sauce aux arachides, riche et onctueuse, apportant une profondeur supplémentaire

Chaque bouchée offre une symphonie de textures et de saveurs : le croustillant de la galette de riz, la fraîcheur des herbes, la douceur des vermicelles, le tout sublimé par la sauce choisie.

Les goi cuon sont bien plus qu’un simple en-cas. Ils représentent l’art de vivre vietnamien, où la fraîcheur des ingrédients, la légèreté des préparations et l’équilibre des saveurs sont érigés en principes culinaires. Parfaits pour les chaudes journées d’été, ils incarnent la capacité de la cuisine vietnamienne à créer des plats à la fois sains, rafraîchissants et immensément savoureux.

7. Bun ca : La soupe de vermicelles au poisson du delta

Le bun ca, joyau culinaire du delta du Mékong, est bien plus qu’une simple soupe ; c’est une célébration des richesses aquatiques de la région, berceau de la pisciculture vietnamienne. Ce plat incarne l’art de sublimer les produits locaux en une symphonie de saveurs et de textures.

Au cœur du bun ca se trouve un bouillon savamment élaboré, à la fois léger et parfumé. Ce bouillon, véritable élixir gustatif, est enrichi de :

• Tomates fraîches, apportant une acidité délicate
• Légumes variés, pour une touche de fraîcheur croquante
• Crevettes juteuses, rappelant la proximité de la mer
• Morceaux de poisson grillé, pièce maîtresse du plat

Le poisson grillé mérite une attention particulière. Soigneusement mariné puis grillé à la perfection, il apporte une note fumée unique qui se marie admirablement avec la fraîcheur des autres ingrédients. Cette technique de cuisson, typique de la région, permet de préserver toute la saveur et la texture du poisson tout en lui conférant une dimension gustative supplémentaire.

Les vermicelles de riz, base du plat, offrent une texture soyeuse qui contraste agréablement avec le croquant des légumes et la fermeté du poisson grillé. Ils absorbent subtilement les saveurs du bouillon, devenant ainsi des vecteurs de goût à part entière.

La présentation du bun ca est un véritable festin pour les yeux : un bouillon fumant parsemé de morceaux de poisson dorés, de crevettes roses, de tomates rouges et d’herbes vertes, le tout reposant sur un lit de vermicelles blancs. Cette explosion de couleurs n’est pas seulement esthétique ; elle témoigne de la diversité des ingrédients et promet une expérience gustative riche et variée.

Chaque bouchée de bun ca est un voyage sensoriel : la chaleur réconfortante du bouillon, la fraîcheur acidulée des tomates, le croquant des légumes, la texture ferme du poisson grillé et la douceur des vermicelles se combinent pour créer une harmonie gustative parfaite.

Le bun ca est plus qu’un simple plat ; c’est un témoignage de l’ingéniosité culinaire des habitants du delta du Mékong. Il illustre parfaitement leur capacité à transformer les ressources abondantes de leur région en un mets raffiné et équilibré, reflet de la richesse gastronomique du sud du Vietnam.

8. Le poisson aux oreilles d’éléphant : Un spectacle culinaire

Le poisson aux oreilles d’éléphant, véritable star des tables du delta du Mékong, est bien plus qu’un simple plat ; c’est une expérience culinaire totale qui éveille tous les sens. Cette spécialité, souvent servie lors de croisières sur le mythique fleuve Mékong, incarne l’art de la mise en scène gastronomique vietnamienne.

Le processus de préparation du poisson aux oreilles d’éléphant est un spectacle en soi :

1. Sélection minutieuse d’un poisson frais du Mékong, généralement de grande taille
2. Friture experte pour obtenir une peau croustillante tout en préservant la tendreté de la chair
3. Dressage vertical spectaculaire sur un présentoir en bois, rappelant la silhouette d’un éléphant

La dégustation de ce plat est une expérience interactive et conviviale :

1. Chaque convive découpe délicatement un morceau de chair tendre et parfumée
2. Le poisson est ensuite disposé dans une fine galette de riz
3. On y ajoute une touche de salade croquante, de menthe fraîche, et de légumes et fruits finement taillés
4. L’ensemble est roulé pour former un petit rouleau savoureux
5. Le rouleau est trempé dans une sauce d’accompagnement, souvent à base de nuoc mam, rehaussant les saveurs

Ce qui rend ce plat unique, c’est l’alliance parfaite entre :

• La fraîcheur incomparable du poisson du Mékong
• La texture contrastée entre la peau croustillante et la chair tendre
• La légèreté des accompagnements qui équilibrent la richesse du poisson
• L’aspect ludique et participatif de la dégustation

Le poisson aux oreilles d’éléphant est bien plus qu’un simple repas ; c’est une célébration de la richesse du delta du Mékong, une ode à la fraîcheur des produits locaux, et une invitation au partage et à la convivialité. Il incarne l’art de recevoir vietnamien, où le plaisir gustatif se mêle à l’expérience sociale, créant des souvenirs culinaires inoubliables.

Chaque bouchée raconte l’histoire du fleuve, la générosité de ses eaux, et le savoir-faire ancestral des cuisiniers locaux. C’est une expérience gastronomique qui captive autant les yeux que les papilles, offrant aux voyageurs une immersion totale dans la culture culinaire du sud du Vietnam.

9. Banh mi : Le sandwich vietnamien mondialement célèbre

Le banh mi, véritable ambassadeur de la cuisine vietnamienne à travers le monde, trouve ses racines dans les rues animées de Saigon. Ce sandwich emblématique est bien plus qu’un simple en-cas ; c’est un témoignage vivant de l’histoire coloniale du Vietnam et de sa capacité à réinventer les influences culinaires.

Au cœur du banh mi se trouve une baguette croustillante, héritage de la présence française, mais réinventée avec une touche vietnamienne. La farine de riz mélangée à la farine de blé confère à cette baguette une texture unique : croustillante à l’extérieur, mais légère et aérée à l’intérieur.

La magie du banh mi réside dans son assemblage savant de garnitures variées :

• Carottes et radis blanc marinés dans du vinaigre : apportent croquant et acidité
• Coriandre fraîche : ajoute une note aromatique distinctive
• Sauce soja : offre une profondeur umami
• Viande préparée dans le style local : généralement du porc, parfois du poulet ou du pâté
• Œufs au plat ou en omelette : pour une version végétarienne ou un supplément de protéines

Ce qui rend le banh mi unique, c’est son équilibre parfait entre :

• Le croustillant de la baguette
• La fraîcheur des légumes marinés
• La richesse des protéines
• L’harmonie des saveurs sucrées, salées, acides et umami

Le banh mi est un véritable “couteau suisse” culinaire, s’adaptant à tous les moments de la journée. Petit-déjeuner énergisant, déjeuner sur le pouce, ou en-cas tardif, il répond à tous les besoins avec brio.

Plus qu’un simple sandwich, le banh mi est un symbole de l’ingéniosité culinaire vietnamienne. Il illustre parfaitement la capacité du Vietnam à absorber les influences étrangères, les réinterpréter et créer quelque chose d’entièrement nouveau et unique. Chaque bouchée de banh mi est un voyage gustatif qui raconte l’histoire d’un pays, sa résilience et sa créativité culinaire.

De la street food saïgonnaise aux restaurants gastronomiques du monde entier, le banh mi a conquis les palais des gourmets, devenant un ambassadeur savoureux de la cuisine vietnamienne. Il incarne l’esprit d’innovation et d’adaptation qui caractérise la gastronomie du sud du Vietnam.